Fredy Yezzed , poète colombien
(Bogota, Colombie , 1979) Après avoir voyagé six mois en Amérique du sud, il s'est installé à Buenos Aires, où il étudie actuellement la poésie en prose argentine. En qualité de chercheur littéraire il a écrit les études suivantes : "Paragraphes d'air : première anthologie du poème en prose colombien "(Editions de l'Université de Antioquia, Medellin, 2010) et "Le rire du pendu : anthologie poétique de Henry Luque Munoz" (Edition de l'Université Javeriana,
Bogota, 2015). Livres de poésie : "le sel de la folie" (Prix national Macedonio Fernandez, Buenos Aires, 2010, Edition Université Nationale
de Colombie, 2014) et "Le livre inédit du philosophe Ludwig Wittgenstein" (Editions du Dock, Buenos Aires, 2012).
Fredy Yezzed (Bogotá, Colombia, 1979). Después de un viaje de seis meses por Suramérica, se radicó en Buenos Aires, donde estudia el género del poema en prosa argentino. Como investigador literario escribió los estudios “Párrafos de aire: Primera antología del poema en prosa colombiano” (Editorial de la Universidad de Antioquia, Medellín, 2010) y “La risa del ahorcado: Antología poética de Henry Luque Muñoz” (Editorial de la Universidad Javeriana, Bogotá, 2015). Libros de poesía: “La sal de la locura”, (Premio Nacional de Poesía Macedonio Fernández, Buenos Aires, 2010-Editorial Universidad Nacional de Colombia, 2014) y “El diario inédito del filósofo vienés Ludwig Wittgenstein” (Ediciones Del Dock, Buenos Aires, 2012).
Bogota les oiseaux
Photo publiée avec l'aimable autorisation de Sofia Macarena Castillon (Photographe argentine)
Le journal inédit du philosophe viennois Ludwig Wittgenstein (Extraits)
1. La réalité est limitée par la totalité de la poésie. La poésie ne connaît pas de limites.
1.1 La poésie est un jardin : un jardin qui parle d'autres jardins.
1.11 La poésie, en un mot, monsieur l'interviewer, c'est un requiem.
1.12 Mais la meilleure définition de la poésie est la proposition suivante : La Poésie n'est ni l'un ni l'autre ; ni encore une autre réalité.
1.13 Le langage est la fleur , dit Mallarmé. Si c'est comme ça, alors, la poésie est floraison : enchantement de la fleur.
1.2 Sous l'hiver , peut-être son refuge le plus chaud, le plus productif.
1.21 Le seul ennemi de la poésie est le poète : c'est souvent lui contre lui-même.
1.22 Et ce silence c'est le langage qui exige sa propre poésie.
1.3 Le monde a toujours été une galerie de murailles et le langage n'est que l'une de ces inquisitions
du ciel. La poésie a seulement l'audace de l'éluder.
1.31 La poésie est comme l'amandier : ses fleurs sont parfumées et ses fruits amers.
1.32 Nouer un mot à un autre, avec l'espoir d'unir un homme à un autre.
1.33 La poesie qui n'élargit pas les bras est une poésie mutilée.
1.4 La méta-poésie est une histoire d'araignées qui dévorent leur mère.
Traduit par Pascal Mora
Bogota les amis
Photo publiée avec l'aimable autorisation de Sofia Macarena Castillon ( photographe argentine)
El diario inédito del filosofo vienés Ludwig Wittgenstein (fragmentos)
1. La realidad está limitada por la totalidad de la poesía. La poesía no tiene límites.
1.1 La poesía es un jardín: un jardín que habla de otros jardines.
1.11 Poesía, en una palabra, señor entrevistador, es requiem.
1.12 Pero la mejor definición de poesía es la siguiente proposición: Poesía no es ni lo uno ni lo otro; quizá tampoco lo tercero.
1.13 El lenguaje es la flor, dijo Mallarmé. Si esto es así, entonces, la poesía es la floración: encantamiento de la flor.
1.2 Under the Winter: quizá su madriguera más cálida, más productiva.
1.21 El único enemigo de la poesía es el poeta: allí, es él contra él mismo.
1.22 & ese silencio…( ) Es el lenguaje que reclama su propia poesía.
1.3 El mundo siempre ha sido una colección de murallas, & el lenguaje no es más que una de esas inquisiciones del cielo. La poesía solo comete la osadía de saltarla.
1.31 La poesía es como el almendro: sus flores son perfumadas y sus frutos amargos.
1.32 Anudar una palabra a otra, con la esperanza de unir un hombre a otro.
1.33 La poesía que no extiende los brazos es una poesía mutilada.
1.4 Lo meta-poético son las arañas que se comen a su madre.
(Ediciones Del Dock, Buenos Aires, 2012)
Cartagène les oiseaux Photo publiée avec l'aimable autorisation de Sofia Macarena Castillon (Argentine)